Maroc
La colère ne retombe pas à Jerada, dans la région de l’Oriental au nord-est du Maroc.
La ville est secouée depuis plus d’un mois par un mouvement de contestation suite à la mort de deux mineurs clandestins. Les protestataires dénoncent ce qu’ils considèrent comme l’abandon de leur ville. La série de mesures prise suite aux revendications n’a pas calmé les ardeurs.
“En ce qui concerne la visite du chef du gouvernement dans notre région, nous demandons que sa délégation ne vienne pas à Jerada, et nous disons d’une manière claire qu’ils doivent nous communiquer d’une manière officielle les résultats de leur rencontre sur le dossier de Jerada”
Les autorités promettent une enveloppe budgétaire aux anciens employés de la mine de Jerada fermée en 1990, la construction d’une zone industrielle et 3.000 hectares pour l’exploitation agricole.
Avec ses mesures, les autorités espèrent faire retomber la pression, mais selon les protestataires, toute décision sur Jerada doit se prendre sur place. Notons que le chef du gouvernement s’est arrêté samedi à Oujda à 60 kilomètres de Jerada
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