Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Un condamné à mort pour l'attentat le plus meurtrier de l'histoire de la Somalie

Un condamné à mort pour l'attentat le plus meurtrier de l'histoire de la Somalie

Somalie

Un tribunal militaire a condamné mardi à la peine de mort un homme de 23 ans reconnu coupable d’avoir organisé l’attentat le plus meurtrier de l’histoire de la Somalie, qui avait fait plus de 500 morts le 14 octobre 2017 dans la capitale Mogadiscio.

Les juges ont estimé que Hassan Adan Isaq était à la tête d’une cellule du groupe islamiste somalien shebab, affilié à Al-Qaïda, chargée d’organiser cet attentat au camion piégé. L’attaque n’a pas été revendiquée par les shebab, mais ces derniers ont été pointés du doigt par les autorités car coutumiers de ce genre d’attentat.

Un deuxième accusé a été condamné par contumace à la prison à perpétuité, pour avoir fourni le véhicule ayant servi à l’attaque, ainsi que pour son appartenance au groupe shebab. Un troisième homme a lui été condamné à trois ans de prison pour avoir permis au véhicule de passer un checkpoint sans encombres, avant son explosion.

Deux autres accusés ont été acquittés.

“Le premier accusé a été condamné à la peine de mort, le second, qui n’est pas présent, a été condamné à la prison à vie, et le troisième a été condamné à trois ans dans une prison militaire”, a déclaré le juge principal, le colonel Hassan Ali Shute.

L’attentat au camion piégé du 14 octobre, mené dans le centre de Mogadiscio, a fait jusqu‘à 512 morts, selon un bilan officiel. Il avait soulevé une vague d’indignation en Somalie.

Les shebab ont juré la perte du fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale et par la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).

Ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011 et ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent dans la capitale, et contre des bases militaires, somaliennes ou étrangères.

Voir plus