Burundi
Le gouvernement burundais a commencé à déduire de l’argent des salaires des fonctionnaires pour payer les élections générales du pays en 2020.
Les bailleurs de fonds internationaux ont suspendu leur aide au pays depuis la crise née de la victoire en 2016 du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat à la présidentielle.
Les ménages, également sollicités par le gouvernement devront payer chacun une somme de 1, 14 dollar selon le ministre de l’Intérieur, Pascal Barandagiye.
Les étudiants en âge de voter contribueront à hauteur de 1,90 dollar par an. Les fonctionnaires contribueront à hauteur d’au moins un dixième de leurs salaires mensuels, a déclaré Barandagiye, ajoutant que l’aide étrangère serait également acceptée.
La nation tributaire de l’aide doit désormais compter sur la perception des taxes intérieures et sur des recettes provenant des exportations de café et de thé.
Des donateurs clés, tels que l’Union européenne, ont coupé leur soutien financier direct au gouvernement pour des accusations de violations des droits de l’homme et de répression des opposants, ce que le Burundi rejette.
Fin octobre, le cabinet burundais a adopté un projet de loi visant à modifier la constitution actuelle pour permettre à Nkurunziza de briguer un quatrième mandat lors des élections de 2020.
Les amendements proposés, qui devraient être soumis à un référendum d’ici l’année prochaine visent à abolir la limite de deux mandats et à allonger les mandats présidentiels à sept ans.
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