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Le ministre libyen des Affaires étrangères réfute toute idée d'esclavage en Libye

Libye

Retour sur un sujet qui a bouleversé le monde fin 2017 : l’esclavage en Libye. Alors que les autorités du pays disent avancer sur l’enquête ouverte à propos de ces accusations, le ministre libyen de l’Intérieur suggère qu’il n’existe pas d’esclaves en Libye.

Une déclaration officielle qui vaut son pesant d’or dans l’affaire d’esclavage qu’abriterait la Libye. Dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique en marge du sommet de l’Union africaine qui s’est refermé ce lundi, Mohamed Tahar Siala, ministre libyen des Affaires étrangères a réfuté toutes les allégations selon lesquelles son pays serait esclavagiste.

Il s’agit d’une réponse en bonne et due forme à un reportage de la chaîne américaine CNN qui avait révélé dans un reportage publié début novembre 2017, un marché d’esclaves en Libye dont les principales victimes sont des migrants africains.

Pour le chef de la diplomatie libyenne “ce reportage n’est pas fiable tant que les actes qui y figurent n’ont pas encore été authentifiés. Il faut attendre l’enquête de la justice libyenne pour en juger.”

S’il reconnaît qu’il existe “des mafias qui exploitent la détresse de ces migrants pour les revendre à d’autres mafias”, il proteste cependant contre l’appellation “esclave” qui avait ému le monde entier et suscité des nombreuses réactions.

“Dans nos lois, l’esclavage est un crime. Il ne fait partie ni de notre religion musulmane, ni de notre culture. Par conséquent, il n’existe pas d’esclaves en Libye”, a martelé Mohamed Tahar Siala qui promet que l’enquête ouverte sur le dossier sera prête “dans un mois”.

Depuis le déclenchement de l’affaire, des Etats africains, soutenus par la France, ont entamé un processus de rapatriement des migrants africains bloqués en Libye. Selon Moussa Faki, président de la Commission africaine, déjà 13 000 migrants ont été évacués.

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