Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

"Il est impératif de sanctionner le Soudan du Sud" (Moussa Faki Mahamat)

Sud-Soudan

“Le moment est venu” d’imposer des sanctions contre ceux qui entravent les efforts de paix au Soudan du Sud’‘, a estimé dimanche le président de la Commission de l’Union Africaine.

Moussa Faki Mahamat a dénoncé dans un discours à l’ouverture du sommet de l’UA, la “cruauté incompréhensible” et “la violence insensible” des belligérants dans ce conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts. Ce dernier a déploré la “cruauté incompréhensible” et “la violence insensible” des belligérants dans ce conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts.

“Au Soudan du Sud, comment ne pas redire notre incompréhension face à la violence insensée que les belligérants infligent avec une cruauté indescriptible à une population qui n’a que trop souffert. Le moment est venu d’imposer des sanctions à ceux qui font obstacle à la paix. Je renouvelle le soutien de l’Union africaine à l’IGAD.” A déclaré Moussa Faki Mahamat.

Une initiative soutenue par le secrétaire général de l’ONU qui assure que les Nations unies soutiendraient “n’importe quelle initiative africaine pour une plus robuste réponse”. “N’importe quelle initiative africaine pour une plus robuste réponse”, a-t-il ajouté.

Le président sud-soudanais Salva Kiir présent dimanche à Addis-Abeba, a répondu par l’intermédiaire de son ministre en charge du suivi de l’accord de paix. “Les sanctions ne peuvent pas être imposées sans raison”, a déclaré Martin Elia Lomoro, soutenant que les événements rapportés au sujet du Soudan du Sud, notamment dans la presse, “ne correspondent pas à la réalité sur le terrain”.

Mercredi, les Etats-Unis ont appelé à l’imposition d’un embargo international sur les armes au Soudan du Sud. Samedi, l’ancien président du Botswana Festus Mogae, président de la Commission de surveillance et d‘évaluation de l’accord de paix (JMEC) d’août 2015 au Soudan du Sud, avait appelé l’organisation régionale Igad, qui a notamment supervisé la signature du cessez-le-feu du 24 décembre, à établir des conséquences claires pour ceux qui ne respectent pas les efforts de paix.

Un processus de “revitalisation” de l’accord de paix de 2015 avait mené à un énième cessez-le-feu entré en vigueur le 24 décembre. Mais il a depuis été violé à de nombreuses reprises.

La guerre qui sévit au Soudan du Sud depuis décembre 2013 a fait des dizaines de milliers de morts et près de 4 millions de déplacés.

Voir plus