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Soudan : libération de journalistes arrêtés pour avoir couvert les manifestations contre l'austérité

Soudan : libération de journalistes arrêtés pour avoir couvert les manifestations contre l'austérité

Soudan

Les autorités soudanaises ont libéré lundi un journaliste de Reuters et un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP). Ils avaient été arrêtés alors qu’ils couvraient des manifestations à Khartoum la semaine dernière.

D’autres journalistes locaux, dont Idris Shawky Abdelazim, journaliste au quotidien indépendant Al-Youm Al-Tali, Imtinan El Radi, journaliste pour le même journal, et Magdi Al-Agab du quotidien Al-Watan ont été libérés dimanche.

Quant à Amal Habani, une journaliste du site d’information Al-Taghyeer et Kamal Karar du porte-parole du Parti communiste soudanais Al-Midan, ils sont toujours en détention.

Reuters a repris contact lundi avec son reporter soudanais, Khalid Abdelaziz, pour la première fois depuis son arrestation. Il a nié avoir été maltraité et qu’il avait été libéré aux côtés du journaliste de l’AFP et d’un autre journaliste local.

Aucune accusation n’a été portée contre les journalistes, qui ont été détenus à la prison de Kobar, à Khartoum. “Nous sommes extrêmement soulagés que le journaliste de Reuters, Khalid Abdelaziz, ait été libéré à Khartoum”, a déclaré un porte-parole de Reuters.

“Il a retrouvé sa famille et au moment opportun, il reprendra son important travail de reportage sur les événements au Soudan”. L’AFP a également publié un reportage confirmant la sortie de son reporter. “Je suis libre, comme le sont d’autres journalistes”, a déclaré Idris Ali, 51 ans, de l’AFP, quelques minutes après sa libération.

“Que les journalistes puissent travailler librement”

Tout en se félicitant de cette libération, le PDG de l’AFP, Emmanuel Hoog, a appelé les autorités de Khartoum à «créer les conditions pour que les journalistes puissent travailler librement et sereinement au Soudan».

Ces journalistes ont été arrêtés au début du mois alors qu’ils couvraient des manifestations contre les mesures d’austérité économique prises par Khartoum pour se conformer aux exigences du Fonds monétaire international (FMI).

Les arrestations ont été condamnées par plusieurs ONG de défense des droits des journalistes, des groupes de défense des droits de l’homme et le gouvernement des États-Unis.

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