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Congo : pourquoi a-t-on voulu abattre l'avion de Sassou-Nguesso ?

Congo : pourquoi a-t-on voulu abattre l'avion de Sassou-Nguesso ?

Congo

Abattre l’avion du chef de l’Etat congolais en plein vol. C’est le projet qu’auraient monté les généraux Norbert Dabira et Ngatsé Nianga Mbouala. Et les services de renseignement cités par des médias locaux et étrangers semblent formels.

Ex-commissaire à la réinsertion et démobilisation des ex-combattants et ancien inspecteur général des armées, Norbert Dabira a été placé en détention le 11 janvier dernier après son audition un mois auparavant à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) dirigée par le général Philippe Obara.

De son côté, Ngatsé Nianga Mbouala a été démis de son poste de directeur de la sécurité présidentielle et présenté comme témoin assisté.

Leur tort ? Un projet de destitution du président congolais. Mais s’il existe des coups d’Etat sans effusion de sang comme récemment au Zimbabwe ou en Tunisie en 1987, il devait en être autrement pour le cas présent. A en croire les services de renseignement congolais cités par des organes de presse, les suspects auraient opté pour une solution radicale. Celle de l‘élimination physique de Sassou-Nguesso en faisant exploser son avion.

>>> LIRE AUSSI : Congo : un officier proche du président Sassou accusé de tentative de putsch interpellé

Sassou aurait donc quitté ce monde comme Habyarimana en 1994 n’eût été la « vigilance » des services de renseignements. Ces professionnels de la sûreté auraient en effet intercepté une conversation téléphonique dans laquelle les deux généraux se seraient proposé d’abattre l’avion dans lequel devait se trouver Sassou-Nguesso à son retour d’Oyo. Des faits que continuent de nier les deux suspects, originaires comme Sassou-Nguesso de région de la Cuvette au nord du Congo.

Mais, selon d’autres sites d’information réputés hostiles au régime de Brazzaville, d’autres arrestations ou interpellations devraient survenir sous peu. Le cas du général Victor Moigny, commandant de la gendarmerie nationale dont les résidences auraient été perquisitionnées aujourd’hui quasiment pour les mêmes motifs.

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