Burundi
L’avertissement a été lancé par Gaston Sindimwo, vice-président du Burundi, à travers ses propos rapportés par RFI : « Jusqu‘à présent, aucun membre du gouvernement n’a pris une mission pour demander aux gens de dire oui ou non (…) le président de la République a mis en garde toute personne, opposant ou non, qui brisera les étapes et ira semer le désordre dans la population en leur disant voter non ou oui. Donc, pour nous, ce sont des rebelles à ces instructions du chef de l’Etat. C’est le seul gouvernement qui est en charge d’expliquer les réformes qui ont eu lieu au niveau de la Constitution. Toute personne qui outrepassera ces mesures sera arrêtée ».
Mais, si le vice-président laisse entendre que la mise en garde s‘étend jusqu’aux membres du régime, des témoins affirment tout de même que des autorités du pays seraient déjà en campagne pour demander au peuple de voter « OUI » lors du référendum. Pire encore, quelque 20 membres de l’opposition auraient été arrêtés pour avoir fait campagne en faveur du « NON ».
Si la réforme constitutionnelle est votée, Pierre Nkurunzinza pourrait rester au pouvoir jusqu’en 2034. Et même au-delà.
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