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Congo : fin d'une grève de quatre mois à l'université

Congo : fin d'une grève de quatre mois à l'université

Congo

Le Congo-Brazzaville a enregistré lundi une trêve sur le front social avec l’annonce de la fin d’une grève de quatre mois à l’université publique de Brazzaville, en pleine négociation avec le FMI qui a qualifié sa dette “d’insoutenable”.

Les grévistes enseignants et membres des personnels administratifs demandaient le versement d’une subvention de fonctionnement et le paiement d’arriérés de salaire.

“Dans l’intérêt supérieur de la nation, l’assemblée générale des syndicalistes décide de la suspension de la grève et appelle l’ensemble des travailleurs à la reprise effective du service à compter du lundi 8 janvier”, selon un communiqué.

L’intersyndicale avait lancé la grève début septembre pour revendiquer le paiement régulier d’une subvention trimestrielle estimée à 1,2 milliard de francs CFA (1,8 million d’euros).

Les syndicalistes demandent aussi le paiement d’arriérés de salaires.

“Trois mois de salaires nous ont été versés, puis 50% des primes pour les heures supplémentaires de l’année 2015-2016. Il reste à nous verser trois autres mois de salaires”, a expliqué Dider Galebaye, porte-parole de l’intersyndicale. “On a suspendu la grève parce que la solution proposée permet de continuer les négociations pour ne pas bloquer le service”.

Il a mentionné des “négociations avec la tutelle pour la signature d’un protocole d’accord” sur tous les sujets “qui n’ont pas encore trouvé de satisfaction”.

Lundi, dans plusieurs établissements de l’université publique, le personnel de l’administration a affiché le calendrier des examens et concours d’entrée ou de sessions de rattrapage.

Outre l’université publique, le Centre hospitalier universitaire a aussi connu plusieurs mouvements de grève en 2017.

Le pays vit une grave crise économique provoquée par la chute du prix de pétrole, sa première ressource d’exportation.

Il a été contraint de négocier un programme d’aide avec le FMI qui, en décembre, s’est alarmé du poids d’une “dette insoutenable” (117% du PIB) et de la faiblesse de la lutte anticorruption.

AFP

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