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Rdc/marche des Catholiques : les familles des victimes n'ont pas accès aux dépouilles

Crise en RDC

Quelques jours après les incidents survenus en RDC dans le cadre de manifestations de catholiques contre le président Kabila, activistes des droits de l’homme et familles des victimes dénoncent l’impossibilité d’accès aux dépouilles à la morgue de l’hôpital de Kinshasa.

Les proches des victimes inconsolables ne demandent qu’une seule chose, rentrer en possession des corps de leurs proches. À l’image de Tychik dont le neveu a été tué devant l‘église catholique saint Alphonse dans la commune de Matete.

“Vous voyez depuis le 31 décembre nous pensions que les autorités allaient prendre en charge le corps. Même si la personne tuée était un bandit, le droit protège toute personne, la vie humaine est sacrée ! La dépouille a été abandonné, nous n’allons pas abandonner le corps.“fulmine t-il.

“Oui ! On nous refuse le droit. C’est un droit ! Quand quelqu’un est décédé, on doit l’embaumer, conserver le corps et prendre, aller enterrer. Vous comprenez ca dépasse nos entendements. Les explications données sont que ce sont leurs chefs qui ont donné des instructions formelles qu’on ne touche pas à ces corps parce que ce sont des corps qui ont étaient fusillés “ explique Jean pierre Okita Lumumba, autre proche d’une victime

Une situation dénoncée par la société civile qui demande aux autorités congolaises de permettre aux familles d’enterrer leurs morts.

“Nous sommes profondément préoccupés par ça, nous condamnons cette situation et nous exigeons aux autorités d’enlever tous les agents de sécurité qui sont actuellement commis dans les morgues proches des hôpitaux de la ville de Kinshasa,” affirme Georges Kapiamba, Coordonateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice( Acaj).

À l’issue des marches du 31 décembre, la police congolaise affirme qu’“aucun mort” n’a été enregistré parmi les manifestants. Pour les organisateurs, une douzaine de personnes ont péri et au moins cinq, selon l’ONU. Les fidèles catholiques réclamaient notamment le départ du président Kabila dont le second et dernier mandat a expiré le 19 décembre 2016.