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Tchad - Remaniement : 13 postes ministériels supprimés

Tchad

Profonde restructuration du gouvernement tchadien. La nouvelle équipe ministérielle présentée ce dimanche par le Premier ministre Albert Pahimi Padacké, comporte 24 ministres contre 37 pour la précédente. Un gouvernement qui devra faire face à de nombreux défis.

Suppression de postes, chaises musicales, redéfinition de ministères. Le nouveau remaniement ministériel au Tchad comporte des changements majeurs. Composée que de 24 ministres (dont 18 hommes et 9 femmes) y compris deux secrétaires d’Etat et un secrétaire général du gouvernement, cette équipe a vu le départ de certains grands noms.

C’est notamment le cas d’Ahmat Mahamat Hassan du ministère de la Justice et des droits humains, remplacé à ce poste par Djimet Arabi, ancien conseiller juridique du chef de l’Etat tchadien et secrétaire général de la présidence de la République.

Ou encore de Bachar Ali Souleymane à l’administration du territoire et la bonne gouvernance ou Ahmat Bachir au ministère de la sécurité publique. D’ailleurs, pour des questions d’austérité, ces deux maroquins ont fusionné pour devenir celui de l’Administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale que prendra en charge Ahamadaye Abdelkérim Bokit.

Ce nouveau gouvernement marque aussi le retour d’anciens caciques. On parlera notamment d’Aziz Mahamat Saleh, jusqu’alors au cabinet du Premier ministre, qui prend à présent le ministère de la Santé.

Dix-neuf ministres en tout ont été limogés tandis que 8 ont fait leur entrée. Objectif pour cette nouvelle équipe largement réduite : trouver des solutions pour redorer l‘économie du pays, fragilisée depuis 2014 par la chute des cours du pétrole et qui a donné lieu à une crise sociale dans le pays.

Il s’agira aussi de faire face à la situation sécuritaire dans le pays. Le Tchad est, en effet, bordé par des menaces sécuritaires de part et d’autre de ses frontières : Boko Haram au sud-ouest, la crise centrafricaine au sud et le chaos libyen au nord-ouest.

Mais l’un des dossiers le plus brûlant est probablement le dialogue politique initié par le chef de l’Etat Idriss, dans la foulée d’une réforme constitutionnelle, vivement dénoncée par l’opposition.

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