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Libye-paix : l'optimisme de l'Italie

Libye-paix : l'optimisme de l'Italie

Libye

Pour le chef de la diplomatie italienne, la Libye pourrait connaître une stabilité politique à partir de 2018. Angelino Alfano fonde son optimisme sur la bonne volonté des responsables libyens d’en finir avec l’instabilité politico-sécuritaire qui dure depuis près de sept ans déjà.

Après une visite de travail dans la capitale libyenne, le ministre des affaires étrangères italien s’est montré très confiant devant des journalistes qui venaient de lui poser la question sur l’avenir de la Libye. Angelino Alfano ne s’est pas empêché d‘évoquer des discussions « riches et importantes » qu’il a eues avec des responsables libyens parmi lesquels le chef du gouvernement d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj.

Des signaux positifs perçus auparavant par son homologue français Jean-Yves Le Drian qui avait appelé à l’organisation rapide des élections afin de sortir de l’instabilité. Ce, en parlant de l’application rapide d’un plan de l’ONU prévoyant entre autres un référendum constitutionnel et l‘élaboration d’une loi électorale dans la perspective des élections prévues l’année prochaine.

Un plan qui ne semble pas, en revanche, favorable au maréchal Khalifa Haftar. Malgré les efforts de Le Drian de le dissuader lors d’un entretien, l’homme fort de Benghazi s’est récemment montré obstiné à dénoncer les accords de Skhirat signés sous l’égide des Nations unies par les différentes parties libyennes. Et même si le chef de la diplomatie française lui a rappelé de « se mettre au service de son pays », Khalifa Haftar ne semble donc pas faire preuve de bonne volonté en vue de mettre fin à l’instabilité que connaît la Libye.

>>> LIRE AUSSI : Libye : pour le maréchal Haftar, l’accord politique libyen a expiré

Depuis la chute de Mouammar Kadhaffi en 2011, la Libye est plongée dans le chaos du fait des violences orchestrées par des milices, mais aussi en raison des divergences entre le gouvernement du Premier ministre Fayez al-Sarraj basé à Tripoli, reconnu par la communauté internationale et celui du maréchal Khalifa Haftar basé à Benghazi, à l’est du pays.

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