Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Soudan du Sud : un accord de l'espoir ?

Soudan du Sud : un accord de l'espoir ?

Sud-Soudan

Enfin des fêtes de fin d’année sans crépitement d’armes depuis le déclenchement de la guerre civile en 2013 au Soudan du Sud ! Un espoir suscité par l’accord de cessez-le-feu signé ce jeudi sous l‘égide de l’Union africaine (UA) par le gouvernement et la rébellion. Pourvu que les protagonistes fassent vraiment preuve de pragmatisme !

La bonne nouvelle a été donnée par le président de la Commission de l’Union africaine (UA). Un pas important dans la marche vers la paix à en croire Moussa Faki Mahamat. “C’est un premier pas encourageant. Vous redonnez une lueur d’espoir à votre peuple, mais il ne s’agit que d’un petit pas. Il faut maintenant des actions pratiques”, a déclaré le responsable de l’UA, en préambule la signature de cet accord par les différentes parties, au siège de l’UA, à Addis Abeba.

Ce cessez-le-feu prendra effet à compter du 24 décembre à 00h01 locales (21h01 GMT le 23 décembre), prévoit l’accord obtenu à l’issue de quatre jours de négociations, placées sous l‘égide de l’organisation régionale Igad. “Nous envoyons un message d’espoir aux Sud-Soudanais en forme de cadeau de Noël”, a déclaré le ministre éthiopien des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres de l’Igad, Workneh Gebeyehu.

Le texte devait notamment être signé par le gouvernement du président Salva Kiir (SPLM/A) et par le principal mouvement d’opposition, le SPLM/A-IO de l’ancien vice-président Riek Machar. De quoi satisfaire la communauté internationale qui multplie des appels à une cessation des hostilités.

Si cet accord peut susciter l’espoir, il n’est pas exclu qu’il vole en éclats. Comme bien d’autres conclus auparavant pour juguler la crise. Comme celui de 2015 qui, pourtant avait permis à Riek Machar de revenir à Juba occuper de nouveau le poste de vice-président, a été violé en juillet 2016 lors des affrontements entre les troupes de Salva Kiir et Riek Machar.

Après ces violences, Machar avait dû fuir le pays. Il est depuis exilé en Afrique du Sud, mais continue à jouir d’une grande autorité sur son mouvement.

La guerre civile a été déclenchée en décembre 2013, deux ans et demi après l’indépendance du pays. Elle a fait des dizaines de milliers de morts, près de 4 millions de déplacés et provoqué une crise humanitaire catastrophique.

Voir plus