Kenya
La récente élection présidentielle au Kenya est au cœur d’un rapport publié jeudi par Human Rights Watch. L’ONG vient de dénoncer de “nombreux” viols commis notamment par les forces de sécurité, durant un feuilleton électoral de près de quatre mois émaillé de violences et marqué par l’invalidation en justice du scrutin présidentiel.
Des entretiens ont été menés avec 65 femmes, trois filles et trois hommes ayant subi des agressions sexuelles de diverses natures.
On apprend ainsi qu’“environ la moitié des femmes interrogées ont dit avoir été violées par des policiers ou des hommes en uniforme.”
“D’autres survivants disent l’avoir été par des civils”, poursuit l’ONG qui ajoute que les récentes élections kényanes ont été marquées par de graves violations des droits de l’homme, notamment dans des bastions de l’opposition, dans l’ouest du pays, dans les bidonvilles de Nairobi et sur la côte kényane.
Un doigt accusateur est aussi pointé de manière plus générale sur la police accusée entre autres “d’usage excessif de la force contre des manifestants, de meurtres, passages à tabac, pillage et destruction de biens”.
Après l’invalidation en justice de sa victoire au cours d’une première élection, le président Uhuru Kenyatta a finalement été réélu à l’issue du scrutin du 26 octobre qui a consacré les profondes divisions ethniques du Kenya.
L’opposant Raila Odinga continue lui, de contester la légalité et la légitimité de la victoire de son rival à l‘élection d’octobre, validée cette fois-ci par la Cour suprême.
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