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Le tourisme, vecteur de développement des villes secondaires africaines

Le tourisme, vecteur de développement des villes secondaires africaines

Sénégal

Des plages, des palmiers, et un climat ensoleillé…Presque tous les ingrédients sont réunis pour faire de Saint-Louis, troisième ville du Sénégal, une attraction touristique majeure. Avec ses nombreux bâtiments anciens, cette ville est en plus classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Saint-Louis est une ville chargée d’histoire à la fois africaine et européenne. Malheureusement comme de nombreuses villes secondaires africaines, elle ne bénéficie pas de l’attention portée aux capitales, et en pâtit, surtout au niveau des infrastructures.

Le tourisme permet d’améliorer l’image des villes secondaires souvent ignorées par les gouvernements. Il permet aussi de créer des emplois et d’attirer des capitaux utiles pour le développement de ces villes.

Diane Audrey Ngako est la fondatrice de la plateforme Visiter l’Afrique

“Vu que sur notre continent, on n’a pas la culture touristique, il est toujours difficile de mettre en avant une ville ou un village moins connu s’il n’y a pas un gros événement qui va attirer les gens pour venir le découvrir. Et c’est le rôle justement des états de se dire qu’on va arrêter de faire des évènements toujours dans les capitales qu’on connaît, mais on va essayer d’aller chercher des villes à fort potentiel.”

Les villes secondaires font face à des défis colossaux. Certains pays tentent de les promouvoir. C’est le cas par exemple au Maroc avec Marrakech, quatrième ville du pays, mais qui est la plus connue sur le plan international et est devenue grâce au tourisme un des poumons économique du Maroc. Ailleurs, sur le continent, la situation des villes secondaires évolue, mais lentement.