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Esclavage : la Libye promet de faire la lumière

Libye

Le gouvernement libyen promet de faire la lumière sur les allégations d’esclavage dans le pays. Le ministre de l’Intérieur a annoncé lors d’une conférence de presse jeudi à Tripoli qu’une enquête était en cours.

Alors que la pression internationale s’accentue depuis la diffusion du documentaire de la CNN sur des cas d’esclavage dans leur pays, les autorités libyennes essaient de jouer franc jeu. C’est du moins ce que laissent croire le ministre de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale. Tripoli annonce, en effet, avoir ouvert une enquête pour actes « inhumains ». « En ce qui concerne les enquêtes sur ce que la chaîne CNN a déclaré, j’ai souligné dans mon introduction que les enquêtes ont commencé avant même cette exposition médiatique. Avec l’aide de l’agence de l’immigration clandestine, le ministère a formé un certain nombre de comités pour évaluer les centres de détention et a décidé de reconsidérer certains centres dont les responsables sont incapables de gérer », a déclaré Al-Aref al-Khoga, en conférence de presse jeudi à tripoli.

Tripoli critique les pays de la région

Et pour montrer sa bonne foi, les autorités libyennes promettent de punir les personnes impliquées dans des pratiques esclavagistes, si les allégations dévoilées dans le reportage de la chaîne américaine sont confirmées. Le gouvernement dit suivre « avec grande attention les rapports des médias sur l’exploitation des migrants clandestins par des criminels », comme l’a indiqué dans un communiqué lu devant la presse par le ministère des Affaires étrangères qui rappelle « son engagement total et clair » de la Libye envers la charte des Nations unies ainsi que son attachement aux textes criminalisant le commerce des personnes. Tripoli a toutefois critiqué la position des pays de la région sur le dossier. « La Libye met en garde (…) contre les solutions internationales superficielles et stériles qui font en réalité obstacle à ses efforts pour endiguer ce phénomène, ouvrant la voie aux réseaux du crime organisé », a argué le ministère des Affaires étrangères.

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