Afrique du Sud
La bataille pour la présidence du Congrès national africain, l’ANC, au pouvoir, fait rage en Afrique du Sud.
Des consultations lancées mi-octobre à travers les comités de base doivent permettre de désigner la plupart des délégués qui voteront pour trouver un successeur à Jacob Zuma à la tête du parti historique.
Mais selon l’Institut des Relations interraciales, un think thank libéral, c’est le vice-président Cyril Ramaphosa qui mène la course avec 65 % des délégués déjà désignés.
Sa principale rivale, Nkosazana Dlamini Zuma, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’a jusqu’ici obtenu que 30 % des suffrages.
Et le trésorier du parti, qui fait figure d’outsider, Zweli Mkhize obtient 5 %, selon la même source.
Des chiffres qu’il faudrait toutefois prendre avec des pincettes.
Non seulement ils ne sont pas validés par les instances officielles du parti qui ne publient pas de tendances, mais surtout, le think thank à l’origine de ces estimations n’indiquent pas la proportion de comités de base qui ont déjà désigné leurs délégués pour le congrès de l’ANC prévu en décembre prochain.
L‘élection à la tête du parti anti-apartheid est un enjeu d’importance en Afrique du Sud.
Malgré les revers électoraux enregistrés ces dernières années, le futur président du parti a toutes les chances de remporter la présidentielle de 2019.
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