Cameroun
Les députés du Social democratic front (SDF, opposition) ont boycotté ce jeudi une séance de l’Assemblée nationale. Ils conditionnent désormais leur participation aux travaux de l’hémicycle à la tenue d’un dialogue « inclusif » sur la crise anglophone.
« Il n’y aura aucune délibération, aucune plénière », a expliqué ce matin, Jean-Michel Nintcheu, député SDF du Littoral pendant que le rapporteur de l’Assemblée nationale était sur le point d’achever la présentation du projet de loi de finances.
Pour le principal parti d’oppoistion au Cameroun, il n’y a pas assez d’engagement en faveur de la résolution de la crise qui secoue depuis des mois les régions de l’ouest d’expression anglophone. Il faut un dialogue « inclusif » pour résoudre cette crise. « Nous exigeons avant toute chose l’ouverture d’un dialogue inclusif sur la crise anglophone », a renchéri Jean-Michel Nintcheu.
Mais, l’acte n’a pas été du goût des parlementaires de la Majorité présiedntielle dont ceux du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Ces derniers ont aussitôt quitté la salle. Conséquence, la séance a été suspendue par le président de l’institution parlementaire.
Mais, pas suffisant pour dissuader les députés du SDF qui ont commencé à entonner des chants hostiles au pouvoir. C’est de le début de ce qu’ils ont appelé « Opération blocus ». Pendant cette opération, il y aura « zéro délibération » et « zéro plénière ».
Les députés du SDF avaient déjà boycotté 14 novembre dernier la cérémonie d’ouverture de la 13e session de l’Assemblée nationale. À cette occasion, ils ont promis des actions « fortes » lors des travaux de l’Assemblée nationale pour que le gouvernement camerounais trouve une solution « définitive » à la crise anglophone.
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