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Lutter contre la xénophobie entre Africains [Culture TMC]

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On parle beaucoup en ce moment de ces annonces sur la suppression des visas dans certains pays africains. Ce qui est une bonne chose, car c’est un pas supplémentaire vers la libre circulation en Afrique.Mais alors que les frontières terrestres commencent à disparaître, les frontières mentales subsistent dans l’esprit de certains Africains. Et cette xénophobie conduit parfois à de la violence comme on l’a vu en Afrique du Sud il y a quelques mois.

Cette semaine aura lieu à New-York une cérémonie de récompenses sponsorisée par l’ONU pour des films qui abordent le thème des migrants. Un film a retenu notre attention, car il traite d’un sujet dont on ne parle pas assez, il s’agit de la xénophobie (c’est-à-dire la haine de l‘étranger) qui existe parfois entre Africains. Il s’appelle We are Human.

Ce court-métrage a été réalisé par l’activiste Sophie Kanza. Elle lutte contre la xénophobie avec sa fondation en faisant travailler ensemble sur des projets des jeunes sud-africains avec des jeunes africains de la diaspora, pour qu’ils apprennent à mieux se connaître.

Sophie est de la RDC, mais a émigré en Afrique du Sud il y a plusieurs années avec ses parents. Et elle a subi des discriminations de la part surtout des Sud-Africains Noirs.

Pour lutter contre cette xénophobie, 2 solutions selon elle : l‘éducation et les voyages.

On reste dans le même thème, mais on passe à de la photo avec une initiative artistique panafricaine qui s’appelle Invisible Borders.

Cette association réunit plusieurs artistes africains. Et depuis 2009, elle organise des voyages pour ces artistes dans plusieurs villes africaines (Bamako, Lagos, Yaoundé, Addis-Abeba, etc).

Le but, c’est à travers l’art de mettre un terme aux idées reçues parmi les Africains et favoriser un échange d’idées entre les différents peuples du continent.

Le groupe a effectué un voyage au Gabon dans la capitale Libreville. Un des participants qui est le photographe Jide Odukoya y a réalisé une série de portraits qui s’appelle « Nigerians in Libreville ».

Il est allé à la rencontre des Nigérians qui vivent dans la capitale gabonaise pour avoir leur ressenti sur leur vie en tant que migrant africain dans un pays africain. Certains d’entre eux ont fui le Nigeria avec leurs parents pendant la guerre du Biafra entre 1967 et 1970 pour se réfugier au Gabon où ils se sont établis et ont fondé leurs familles. Alors ils sont chauffeurs de taxi, vendeurs au marché, étudiants, etc. Et encore, aujourd’hui, ils se retrouvent confrontés à de la xénophobie.

Cette série de portraits met en lumière la problématique des migrants africains sur le sol africain. Et on se rend compte que finalement les Africains vivent sur le même continent, mais ne se connaissent pas tant que ça. Et ce manque de connaissances conduit parfois à de la xénophobie, un sujet qui malheureusement est rarement abordé par les gouvernements africains.

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