Kenya
Les forces de police kényanes de nouveau mises en accusation dans la violente répression contre les manifestants de l’opposition. Des groupes de défense des droits de l’homme ont notamment accusé la police kényane d’avoir tué 13 manifestants depuis la reprise du scrutin présidentiel le 26 octobre.
L’Unité médico-légale indépendante affirme avoir enregistré 64 cas d’usage excessif de la force par la police, dont 34 cas de blessés par balle, entre le 25 octobre et le 28 octobre. Le groupe de défense des droits de l’homme aide, via des preuves médicales, les victimes de violations à constituer leurs dossiers devant la justice.
Peter Kiama, le directeur exécutif du groupe, espère que le rapport aidera la police à enquêter et discipliner les mauvaises graines de l’institution.
Depuis le début de la crise postélectorale au Kenya, la police est régulièrement pointée pour un usage excessif de la force contre les partisans du principal opposant Raila Odinga.
Ce dernier a sursis à sa participation lors de la reprise de la présidentielle qui a donné vainqueur Uhuru Kenyatta avec plus de 98 % des voix. Une “farce” que Raila Odinga ne compte pas laisser prospérer, lui qui a appelé à la désobéissance civile et à la poursuite des manifestations.
Au moins 49 personnes ont été tuées depuis l‘élection du 8 août, pour la plupart dans la répression brutale des manifestations par la police, dans les bastions de l’opposition. La communauté internationale a appelé au calme demandant aux forces de sécurité plus d’indulgence.
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