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Congo : le CHU toujours à la recherche d'un remède efficace

Congo : le CHU toujours à la recherche d'un remède efficace

Congo

À quand la solution à la grève qui paralyse depuis début août, le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville ? Impatiente, une partie de la société congolaise exhorte l’Etat à la diligence.

Un cri de détresse, une sommation. On pourrait ainsi qualifier le ton avec lequel des Ong congolaises regroupées au sein d’une plateforme conduite par Joe Washington Ebina, ont interpellé le 27 octobre dernier le gouvernement à propos du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville.

Une structure hospitalière, certes la plus grande du pays et l’une des plus modernes de l’Afrique, mais qui est très malade d’une grève qui l’a paralysée depuis août dernier, principalement à cause de deux mois d’arriérés de salaires.

« En premier, c’est le salaire. Et puis, il y a ce que nous appelons l’aide sociale, c’est-à-dire les indemnités de fin de carrière, les allocations familiales et ainsi de suite. Eh bien, nous voulons une régularité », réclamait le 1er août dernier (jour du lancement de la grève), le docteur Albert Ngatsé-Oko de l’intersyndicale.

Ainsi, durant ces deux mois, les malades sont plongés dans un terrible désespoir tant les autres établissements sanitaires moins équipés et spacieux que le CHU peinent à prendre en charge des milliers de patients aussi bien de la capitale que de l’intérieur du pays. « J’attends le médecin qui a fait l’examen-là. Les médecins se trouvent à la maison. Tout est fermé. Il n’y a personne. Là on est obligé de refaire l’examen. On va encore faire ça où ? », déplorait récemment un patient.

Et même si aucun décompte officiel n’est encore disponible, le taux de mortalité grimpe au jour le jour. Selon Washington Ebina, Brazzaville a enregistré 102 morts entre le 10 et le 20 octobre dernier. Et de conclure : « le Congo est devenu un mouroir qui ne dérange personne ».

Une situation « intenable à laquelle le gouvernement est tenu d’apporter des solutions « idoines » et durables. Car, expliquent les Ong dans leurs recommandations, il s’agit du droit à la santé et donc à la vie des Congolais.

Au gouvernement congolais de trouver le remède du Chu dans ses officines.

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