Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Le patron de l'ONU veut renforcer la mission en Centrafrique

République Centrafricaine

Antonio Guterres a réitéré vendredi son plaidoyer pour un renforcement des capacités de la mission de l’ONU en Centrafrique ; pays ravagé par les violences qui ont fait des centaines de morts civils ces derniers mois.

Le secrétaire général de l’ONU achevait une visite dans plusieurs villes.

“L’histoire connaît beaucoup de guerres appelées guerres religieuses, mais mon expérience d’analyse de l’histoire démontre que l‘écrasante majorité des guerres dites religieuses ont été créées par la manipulation politique.” S’est exprimé Antonio Guterres.

À l’aéroport, il a répété vouloir “tout faire pour que le Conseil de sécurité puisse approuver le renforcement de la mission des Nations unies” en Centrafrique (Minusca) et “tout faire pour augmenter son efficacité et sa capacité sur le terrain”.

Le président de l’Assemblée nationale, Abdoul Karim Meckassoua, attend des “actes” après les “paroles” de M. Guterres.

“Quel est donc le mandat de cette force ? Ne peut-on pas faire plus ou mieux ?”, s’est-il interrogé.

Vendredi, les députés centrafricains ont demandé que la Minusca se mobilise d’avantage pour protéger les civils contre les groupes armés, qui contrôlent quatorze des seize préfectures du pays, selon les observateurs.

Accusés par leurs détracteurs de “passivité” et parfois même de “collusion” face aux groupes armés, les contingents onusiens font aussi face à une avalanche d’accusations d’agressions sexuelles.

En juin, un bataillon de plus de 600 soldats du Congo-Brazzaville avait été renvoyé chez lui après des accusations d’agressions sexuelles et divers trafics.

En 2016, 120 Casques bleus de la même nationalité avaient déjà été renvoyés pour les mêmes motifs.

Arrivé mardi, pour sa première visite à une mission de paix de l’ONU depuis sa prise de fonctions en janvier, M. Guterres a plaidé à plusieurs reprises pour un renforcement de 900 Casques bleus de la Minusca, déjà forte de plus de 12.500 hommes.

Cette demande doit encore être actée par le Conseil de sécurité, qui renouvelle mi-novembre le mandat de la mission.

Voir plus