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Les Etats-Unis vont de nouveau accueillir des réfugiés ; le Mali, l'Egypte, la Somalie... en stand-by

Les Etats-Unis vont de nouveau accueillir des réfugiés ; le Mali, l'Egypte, la Somalie... en stand-by

Etats-Unis

Les Etats-Unis revoient leur politique migratoire. Mardi, un nouveau décret signé par le président américain Donald Trump a annoncé que le pays laissait de nouveau ses portes ouvertes aux réfugiés. À l’exception, toutefois, de ceux issus de onze pays “à haut risque”.

C’est peut-être la fin d’une saga “migratoire” qui aura ému le monde. Quatre mois après le “refugee ban” imposé par un décret du président Trump à des réfugiés de plusieurs pays, les Etats-Unis acceptent à nouveau d’accueillir les réfugiés.

Une décision entérinée ce mardi par un décret de Donald Trump mais qui s’accompagne encore de nombreuses conditions. Le nouveau système d’admission impose en effet des vérifications “renforcées” des réfugiés, avec notamment des interrogatoires auprès de leurs familles respectives et une étude plus approfondie de leur présence sur les réseaux sociaux et de leur historique de connections, a expliqué Jennifer Higgins, l’une des responsables du département en charge des réfugiés au sein des services américains d’immigration.

Par ailleurs, comme promis lors de son accession à la Maison-Blanche, le président américain a procédé à une profonde coupe du quota d’admissions. De 110 000 réfugiés prévus par l’ancien président Barack Obama pour l’année fiscale 2017 qui s’est achevée en septembre, le nouveau quota décidé par son successeur s‘établit à 45 000 réfugiés pour l’année 2018.

Onze pays restent toutefois sur la liste rouge des autorités américaines qui ont décrété un nouveau gel de 90 jours visant les ressortissants de ces pays, pour passer en revue les procédures.

Si rien n’est clair sur l’identité de ces pays, des organisations s’occupant de réfugiés pensent qu’il pourrait s’agir de l’Egypte, l’Iran, l’Irak, la Libye, le Mali, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Syrie et le Yémen. Tous des pays musulmans à l’exception de la Corée du Nord avec laquelle les Etats-Unis entretiennent des relations diplomatiques exécrables.

L’interdiction faite aux réfugiés d’accéder au territoire américain fait partie d’un programme plus large initié par l’administration américaine, interdisant l’accès au sol américain aux citoyens de neuf pays : le Tchad, la Somalie, la Libye, le Yémen, l’Iran, la Syrie, la Corée du Nord et le Venezuela. La décision fait toujours jaser, surtout sur le cas tchadien.

>>> LIRE AUSSI : Décret migratoire de Trump : l’administration américaine divisée sur le dossier tchadien

Ces restrictions imposées par les Etats-Unis, sont, disent-ils, pour faire écran aux “terroristes” qui menacent le pays. “Depuis 2001, des centaines de personnes nées à l‘étranger ont été reconnues coupables de crimes liés au terrorisme aux Etats-Unis”, écrit Trump dans son décret. “Ils ont inclus non seulement les personnes qui sont venues ici légalement avec des visas, mais aussi les personnes qui sont entrées dans le pays en tant que réfugiés”, a-t-il ajouté.

Pour le président américain, ce passage en revue de 120 jours “a rendu notre nation plus sûre”, est-il écrit.

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