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Enquête pour corruption contre Al-Khelaïfi et Valcke

Qatar

Nasser Al-Khelaïfi dans le collimateur de la justice suisse. L’affaire n’est cependant pas liée au transfert de Neymar au PSG, mais à l’attribution des droits de diffusion des Mondiaux 2026 et 2030.

Des soupçons de corruption pèsent, en effet, sur le président du club parisien dont le nom apparaît dans une enquête diligentée par les autorités suisses. Et selon l’agence Associated Press, les procureurs qui supervisent l’enquête disposent de suffisamment d‘éléments pour demander des comptes au directeur de BeIN Media Group.

L’enquête pour « soupçon de corruption privée, d’escroquerie, de gestion déloyale et de faux dans les titres » a été ouverte le 20 mars dernier. Le ministère suisse de la Confédération a annoncé l’organisation d’une opération coordonnée dans plusieurs pays. C’est dans ce cadre d’ailleurs que les bureaux de la chaîne de télévision qatarie BeIN Sports ont été perquisitionnés jeudi. « Deux magistrats du PNF (Parquet national financier, NDLR) assistés d’enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) ont procédé ce jour à une perquisition des bureaux parisiens de beIN Sports France”, a indiqué le PNF dans un communiqué.

Le groupe BeIN « réfute les accusations »

Mais le groupe Bein Media, qui a confirmé l’information de la perquisition, « réfute toutes les accusations » portées contre lui. « A la demande du Ministère public de la Confédération (MPC) suisse, les bureaux de beIN Sports à Boulogne-Billancourt ont été perquisitionnés ce matin (jeudi matin, NDLR). Les équipes présentes sur place ont coopéré avec les autorités jusqu’à l’issue de la perquisition. BeIN Media Group réfute toutes les accusations portées par le MPC. Le Groupe collaborera pleinement avec les autorités et attend sereinement les suites de l’enquête », a-t-il indiqué dans un communiqué.

Nasser Al-Khelaïfi n’est cependant pas la seule personne visée par cette enquête. La procédure pénale concerne également l’ex-secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke. Déjà suspendu pour 10 ans pour d’autres faits, le Français est soupçonné d’avoir accepté des avantages indus dans le cadre de l’octroi des droits médias des Coupes du monde 2018, 2022, 2026 et 2030.