Tunisie
En Tunisie, les personnes poursuivies pour homosexualité ne seront plus obligées de subir le test anal. Selon le ministre des Droits de l’homme, Mehdi Ben Gharbia, ce test pourra être demandé par un juge, mais la personne concernée sera en droit de le refuser.
Ceci fait suite à l’engagement pris ces derniers jours auprès de l’ONU par le gouvernement tunisien de cesser ces examens médicaux en cas d’accusation d’homosexualité.
Depuis 2014, les Nations unies considèrent ce type de tests médicaux comme un acte de torture, punissable. Il représente une violation de l’intégrité physique de la personne et de la dignité humaine. Les ONG de défense des droits de l’Homme ont longtemps condamné cette pratique, la qualifiant de “cruelle” et d’“inhumaine”.
L’article 230 du Code pénal tunisien – qui date de 1913, période de colonisation française – condamne, dans le texte français, la sodomie de trois ans d’empoisonnement, et dans le texte arabe, les relations homosexuelles. L’an dernier encore, plusieurs condamnations pour homosexualité ont été prononcées par la justice tunisienne.
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