Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

A la tribune de l'ONU, Paul Biya plaide pour la sauvegarde du lac Tchad et du Bassin du Congo

A la tribune de l'ONU, Paul Biya plaide pour la sauvegarde du lac Tchad et du Bassin du Congo

Cameroun

Sauvegarde du lac Tchad et du Bassin du Congo, application ferme de l’Accord de Paris, et la paix dans le monde. Ces mots clé ont meublé le discours du chef de l’Etat camerounais qui s’exprimait ce vendredi à la tribune des Nations à l’occasion des 73e Assemblées générales annuelles de l’institution.

À l’heure où le réchauffement climatique alarme de nombreux pays dans le monde, le dirigeant camerounais a saisi l’occasion pour attirer l’attention des décideurs mondiaux sur le Bassin du Congo et le Lac Tchad, deux des plus grandes réserves naturelles dans le monde.

“Pour l’Afrique, il existe deux défis majeurs. Tout d’abord, la dégradation de la forêt en cours en Afrique centrale. Gardons le bassin du Congo, le deuxième poumon terrestre.

“Deuxièmement, la désertification du lac Tchad, qui se dessèche. Ce vaste bassin d’eau, essentiel pour la survie des communautés et de la biodiversité, a déjà perdu 90 % de sa superficie initiale. Gardons le lac Tchad !”, a lancé le président Biya, insistant sur la nécessité d’une action ferme sur l’Accord de Paris.

Selon un rapport du groupe de protection de l’environnement, Greenpeace, chaque année, environ 3 millions de mètres cube de bois quittent le Bassin du Congo pour les villes chinoises dans un contexte d’exploitation forestière illégale.

Cette pratique contraire aux normes internationales de protection des forêts est rendue possible par l’absence d’une législation chinoise interdisant l’importation de bois illégal, souligne le groupe dans son rapport publié en mai 2016.

La préservation de la nature n’a cependant pas esquissé l’urgence de préserver la paix dans le monde, et précisément en Afrique centrale, région également exposée au militantisme du groupe islamiste Boko Haram. Partie du Nigeria en 2009, l’insurrection de la secte islamiste gagne aujourd’hui le nord du Cameroun et son voisin tchadien.

Une crise humanitaire en est née, et les agences humanitaires sollicitent des millions de dollars pour faire face à l’afflux de réfugiés et à l’insécurité alimentaire.