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Le Gabon dénonce un "acharnement" après la résolution du Parlement européen

Le Gabon dénonce un "acharnement" après la résolution du Parlement européen

Gabon

Le Gabon a dénoncé vendredi un “acharnement” en réagissant à la résolution du Parlement européen appelant Libreville à cesser de “harceler, intimider et persécuter” les opposants, tandis qu’un des principaux partis d’opposition se “félicite” du texte voté.

“Le Gouvernement de la République joint sa voix à celle du Sénat gabonais pour dénoncer cet acharnement que rien ne justifie”, a déclaré vendredi le porte-parole du gouvernement Alain-Claude Bilie-By-Nze, indiquant que cette résolution “induit de manière insidieuse, qu’il y aurait des souverainetés au-dessus des autres”.

Mercredi, la présidente d’un groupe dédié aux affaires européennes du Sénat avait dénoncé la “prétention des euro-députés à s‘ériger en permanence en donneurs de leçons”.

Le billet d’humeur “Makaya” du quotidien gabonais l’Union, proche de la présidence, traitait jeudi les euro-députés de “ramassis” de “racistes”, les désignant comme “des députés de seconde zone par rapport aux vrais du palais Bourbon ou (du) Bundestag”, respectivement en France et en Allemagne.

Dans une conférence de presse tenue vendredi à Libreville, Zacharie Myboto, président de l’Union nationale (UN), artisan de l’alliance des ténors de l’opposition autour de la candidature de Jean Ping, s’est lui félicité de la résolution “dans laquelle (son parti) se reconnaît globalement”.

“L’idée de lire la page Gabon, avant de la tourner, semble désormais habiter l’ensemble de la communauté internationale”, a déclaré M. Myboto.

Dans une résolution adoptée à Strasbourg, les élus européens avaient appelé le 14 septembre Libreville à “libérer immédiatement toutes les personnes encore détenues illégalement”.

En décembre dernier, une Mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne avait conclu que le scrutin présidentiel d’août 2016, remporté par le président sortant Ali Bongo Ondimba face à l’opposant Jean Ping, avait été entaché “d’anomalies” qui “mettent en question l’intégrité du processus de consolidation des résultats et du résultat final de l‘élection”.

AFP

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