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Le Burundi répond aux accusations de crime contre l'humanité

Burundi

*Le gouvernement burundais rejette les accusations de l’ONU selon lesquelles il aurait commis des crimes contre l’humanité
et divers types d’atrocités suite à la décision du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisème mandat en avril 2015.*

Suite aux exhortations des équipes des Nations unies à propos de l’ouverture d’une enquête par la Cour Pénale Internationale, Bujumbura a réagi en dénonçant un complot occidental qui restera “sans effet”. Elle décrit le rapport de l’ONU comme étant “partial, manipulé et orienté politiquement “.

“Les preuves sont désormais réunies, que cette commission a été créée en réalité en fin de mettre en marche la Cour Pénale Internationale contre le Burundi alors que ce dernier a officiellement signifié son retrait de cette cour à cause justement de la politisation constatée des rapports sur lesquels il se base pour s’intéresser à des pays ou en ignorer d’autres,” a expliqué Philippe Nzobonariba, porte-parole et Secrétaire Général du Gouvernement du Burundi.

Alors que des atteintes aux droits de l’homme difficiles à documenter cependant, ont également été commises par des groupes armés d’opposition selon le rapport, l’opposition burundaise réagissant aux conclusions onusiennes, a dit espérer l’ouverture d’une “nouvelle ère d’espoir pour mettre fin à l’impunité.”

Le Burundi traverse une crise violente depuis la candidature, en avril 2015, du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat controversé, obtenu en juillet de la même année. Des manifestations avaient alors été violemment réprimées et un coup d‘État manqué, en mai 2015, a fait basculer le pouvoir dans une répression systématique.

Les violences ont déjà fait de 500 à 2.000 morts, selon l’ONU et les ONG, et ont poussé à l’exil plus de 425.000 Burundais.