Egypte
Auparavant, une contamination par l’hépatite C en Egypte, même diagnostiquée, aurait été à peine prise en charge, voire non traitée. Mais un nouveau médicament bon marché produit en Egypte depuis 2015 et un programme gouvernemental destiné à éradiquer le virus a permis à de nombreuses personnes d‘être soignées facilement
Soigner facilement, à moindre coût et en un court laps de temps l’hépatite C. La campagne lancée par le gouvernement égyptien grâce à un nouveau médicament bon marché produit dans le pays depuis 2015 vise principalement six catégories de personnes.
‘‘Les étudiants universitaires, les patients des hôpitaux publics, le cadre médical des hôpitaux publics, les personnes qui se rendent aux banques de sang, aux laboratoires et aux prisons.” Explique Ahmed Emad, ministre égyptien de la Santé.
“Quasiment toutes les familles égyptiennes sont touchées”, assure Henk Bekedam, responsable à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans un rapport de 2014 consacré à cette maladie qui a provoqué la mort de 40.000 Égyptiens par an.
L’Égypte a longtemps abrité le niveau de prévalence de l’hépatite C le plus élevé au monde, une épidémie déclenchée dans les années 1950 à la suite d’un programme national de vaccinations massives avec des seringues non stérilisées.
Environ 20 % des malades atteints par ce virus transmissible par le sang, qui peut conduire à un cancer du foie et une cirrhose, se rétablissent sans avoir besoin de traitement, mais les autres peuvent rester infectés plus de 30 ans sans symptôme.
“Nous avons traité 1 million 130 mille citoyens égyptiens. Cette affaire a déjà coûté 3,3 milliards de livres égyptiennes au gouvernement à ce jour. Il s’agit d’une mesure positive. Les gens doivent se sentir rassurés, que ce soit positivement ou négativement. Franchement, c’est un geste important du ministère de la Santé pour rassurer les travailleurs et les gens en général.” Ajoute-t-il.
Un nouveau cap a été franchi lorsque l’Egypte a lancé en 2015 la production de ce médicament sur son propre sol, réduisant encore le prix du traitement à environ 85 dollars contre 84 000 dans d’autres pays.
Le gouvernement est à la recherche de trois millions d’Égyptiens qui seraient porteurs du virus sans le savoir.
Des patient étrangers des pays où le traitement reste onéreux ont également la possibilité de venir se traiter grâce à un programme établit entre le gouvernement et des entreprises privées.
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