Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Les principaux attentats djihadistes en Afrique, en deux ans

Les principaux attentats djihadistes en Afrique, en deux ans

Attaque terroriste

Plusieurs pays africains ont été depuis deux ans le théâtre d’attaques djihadistes visant des lieux fréquentés par une clientèle étrangère, à l’instar de celle menée dimanche soir à Ouagadougou qui a fait 18 morts et une dizaine de blessés.

Le 18 juin 2017, une attaque djihadiste contre le campement Kangaba, un lieu de villégiature proche de Bamako fréquenté par des étrangers fait cinq morts, trois civils (dont un Portugais et un Chinois) et deux militaires. Une quarantaine de civils réchappent de l’attentat, revendiqué le lendemain par la principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda.

Le 14 juin 2017, au moins 18 personnes sont tuées lors de l’attaque de deux restaurants à Mogadiscio par un commando de militants islamistes somaliens shebab, affiliés à Al-Qaïda.Les restaurants et hôtels fréquentés par des responsables somaliens ou des étrangers constituent des cibles plus faciles que les bâtiments officiels, très protégés.

Le 15 janvier 2016, un commando attaque avec des armes automatiques le café Cappuccino et plusieurs autres établissements dont l’hôtel de luxe Splendid, faisant 30 morts, majoritairement des étrangers, et 71 blessés. L’assaut, donné par les forces burkinabè soutenues par des militaires français, dure une douzaine d’heures.
L’attaque est revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui l’attribue au groupe jihadiste Al-Mourabitoune dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.

Le 13 mars 2016, un commando djihadiste sème la terreur dans la station balnéaire très populaire de Grand-Bassam, à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Abidjan faisant 19 morts et 22 blessés.Parmi les victimes figurent 11 Ivoiriens (dont trois membres des forces spéciales), quatre Français, une Allemande, une Macédonienne, un Libanais et Nigériane.L’attaque, la première de ce type à frapper le pays est revendiquée par Aqmi.

Le 7 mars 2015, un attentat à la grenade et à l’arme automatique par un homme masqué en plein centre de Bamako fait cinq morts (trois Maliens, un Français et un Belge) et huit blessés, dont deux Suisses, au bar-restaurant La Terrasse, haut lieu de la vie nocturne dans la capitale. Cet attentat, le premier à frapper des Occidentaux à Bamako, est revendiqué par Al-Mourabitoune.

Le 18 mars 2015, deux hommes attaquent à l’arme automatique le musée du Bardo à Tunis, tuant 22 personnes, 21 touristes étrangers et un policier tunisien. Les deux assaillants sont abattus par les forces de l’ordre.

Le 26 juin 2015, 38 touristes, dont 30 Britanniques, sont tués lorsqu’un étudiant tunisien armé d’une Kalachnikov ouvre le feu dans un hôtel de Port el-Kantaoui, près de Sousse, à 140 km au sud de Tunis. Les deux attentats sont revendiqués par l’EI.

Le 7 août 2015, une attaque contre un hôtel de Sévaré (centre) fait officiellement 13 morts, dont quatre étrangers deux Ukrainiens, un Népalais et un Sud-Africain employés par des sous-traitants de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).L’attentat est revendiqué par un cadre djihadiste proche du prédicateur islamiste radical malien Amadou Koufa et lié à l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.

Le 20 novembre 2015, l’hôtel Radisson Blu de Bamako est frappé par un attentat qui fait 20 morts dont 14 étrangers, en plus des deux assaillants. L’attaque est revendiquée par Aqmi en coordination avec Al-Mourabitoune, qui scelle son ralliement à Aqmi.

Le 31 octobre 2015, les 224 occupants d’un Airbus A321 russe, touristes et membres d‘équipage, périssent dans le crash de leur appareil dans la péninsule du Sinaï. Le crash est revendiqué par la branche égyptienne de l’organisation jihadiste Etat islamique (EI). Moscou confirme que celui-ci a été provoqué par l’explosion d’une bombe.