Kenya
Le ton que prennent les élections au Kenya commence à inquiéter les observateurs, et les Kényans eux-mêmes. Les appels se multiplient pour des élections apaisées et crédibles afin d‘éviter une réédition des violences de 2007 qui avaient fait environ 1 100 morts et privé de leurs foyers quelque 600 000 personnes.
Ce mardi, des manifestants se sont réunis à Uhuru Park, à Nairobi pour protester contre la torture et l’assassinat de Christopher Msando, un responsable informatique de la Commission électorale. Un meurtre susceptible de créer les tensions lors des élections, a craint George Kegoro de la Commission des droits de l’homme du Kenya.
Bien qu’en infériorité numérique, les manifestants espèrent toutefois que leurs voix porteront pour éviter le pire.
Si la campagne s‘était déroulée jusque-là dans un calme relatif, elle a cependant été ternie par une attaque samedi contre la maison du vice-président William Ruto, et par l’annonce lundi de l’assassinat, accompagné de torture, d’un haut responsable informatique de la commission électorale.
Le scrutin – par lequel les Kényans vont élire leurs président, gouverneurs, députés, sénateurs, élus locaux et représentantes des femmes à l’assemblée – va donner lieu au déploiement sans précédent de 180.000 membres des forces de sécurité aux quatre coins de ce pays d’Afrique de l’Est.
Pour la présidentielle, une affiche serrée aux airs de déjà vu : le président sortant Uhuru Kenyatta et son grand rival Raila Ondinga qui se présente à la présidentielle pour la quatrième et certainement la dernière fois.
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