Congo
Circulation interdite sans « Laissez-passer ». Les piétons qui s’affairent sur les voies sans prêter attention au moindre bruit de moteur de véhicules, tel est le décor sans surprise du deuxième tour des législatives dans la capitale économique (Pointe-Noire) du Congo.
Les Congolais se rendront dans les urnes dans 47 circonscriptions dont sept à Brazzaville, la capitale politique pour choisir à nouveau leurs représentants à l’Assemblée nationale.
Pour l’heure, ce sont 93 députés qui ont été élus sur les 151 sièges à pourvoir.
Le Parti congolais du travail (PCT), au pouvoir a déjà remporté 70 sièges. Un résultat, pour l’instant, assez confortable pour le président Denis Sassou N’guesso, issu de cette formation politique. L’union des démocrates et humanistes (UDH-Yuki) de Guy-Brice Kolélas a raflé sept places, et enfin l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a obtenu trois sièges.
Toutefois, l’opposition a dénoncé plusieurs cas de fraudes lors du premier tour. Le report du scrutin dans la région du pool (sud) en crise a aussi fait l’objet de plusieurs condamnations.
Le gouvernement accuse l’ancien chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, et ses ex-combattants Ninjas de commettre des exactions sur les populations dont 138.000 personnes sont “en détresse”, selon le gouvernement et l’ONU.
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