République démocratique du Congo
Les leaders du Rassemblement, coalition de l’opposition congolaise, réclament que l‘électorat du pays soit convoqué avant le 30 septembre 2017, selon la Radio onusienne Okapi.
Ils ont par ailleurs exprimé leur volonté de pousser l’actuel président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nanga, à la démission si leur requête n’est pas prise en compte jusqu‘à la date indiquée, à travers un sit-in devant les bureaux de la CNEI.
« Le Rassemblement demande à Joseph Kabila de libérer sans délai le processus électoral et la mise en œuvre intégral de l’accord. Dans le cas contraire, le Rassemblement entend entreprendre, avec le peuple congolais, sur pied de l’article 64 de la constitution, toutes les actions nécessaires. Le Rassemblement exige la publication des résultats des opérations d’enrôlement des électeurs au plus tard le 31 juillet par la CENI comme elle s’y était engagée », indique le communiqué du Rassemblement.
Dans la foulée, le Rassemblement a appelé le peuple congolais à observer du 8 au 9 août deux journées villes mortes pour servir d’‘‘avertissement’‘ au président congolais Joseph Kabila, selon leur propos rapportés par la Radio Okpai.
Le Rassemblement « va organiser des meetings populaires le dimanche 20 août dans tous les chefs-lieux des provinces et autres grandes villes de la République pour exiger l’organisation des élections cette année », martèle la coalition de l’opposition.
Enfin, tous les partis réunis dans le Rassemblement ont pour objectif à long terme, au cas où aucune élection n’est organisée, de lancer la désobéissance civile pour que les citoyens ne s’acquittent plus de ‘‘taxes, impôts, redevances publiques et factures’‘, conclut le communiqué de la plus grande coalition de l’opposition congolaise.
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