Congo
Les élections législatives tenues le dimanche 16 juillet ont conduit des observateurs de l’Union africaine en République du Congo. Mardi, l‘équipe dirigée par l’ancien Premier ministre malien Diango Cissoko a livré ses premières observations.
Les observateurs africains n’ont pas voulu faire table rase de la non-participation à ces joutes d’une frange de l’opposition qui a appelé au boycott des législatives dès l’annonce de la date. “C’est un vote scandaleux et nous le savions déjà qu’il devrait y avoir de la fraude. C’est un système mafieux d’organisation des élections. Depuis 2002, aucune élection juste et transparente n’a été organisée par le régime du président Sassou Nguesso”, avait déclaré à l’AFP, Clément Miérassa, un leader du Frocad (Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique).
De fait, la délégation a demandé au gouvernement de “prendre des mesures politiques fortes de décrispation favorables à la reprise du dialogue entre le pouvoir et l’opposition”. Pour la mission de l’UA, la préservation de la paix, passe inéluctablement par “la voie du dialogue dans la résolution des différends et autres contradictions politiques”, a dit à la presse le chef de la délégation.
Les élections de dimanche auxquelles huit des treize districts du Pool n’ont pas participé, restent un scrutin test pour la majorité présidentielle qui compte consolider sa main-mise sur le Parlement. Trois jours après le vote, les résultats officiels ne sont toujours pas communiqués.
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