Sud-Soudan
Dans une lettre adressée à Abel Alier Kwai, l’un des responsables du comité de suivi du dialogue mis en place par le président Salva Kirr, l’ancien vice-président et leader des rebelles de l’Armée de Libération du peuple soudanais en opposition, la SPLA-IO, oppose une fin de non-reçevoir aux discussions engagées par Juba.
Riek Machar dit reconnaitre l’importance du dialogue national pour le peuple sud-soudanais. Mais il estime néanmoins prioritaire la fin de ce qu’il décrit comme un “conflit génocidaire” à l’origine dit-il, de plus de 2 millions de déplacés internes et près de 2,5 millions de réfugiés dans les pays voisins néanmoins.
En lieu et place d’un dialogue national, celui qui au départ, avait pourtant été formellement exclu du dialogue par Salva Kiir propose un processus de paix sous la forme d’une médiation.
Le dialogue initié en mai dernier par Salva Kiir est censé mettre fin à une guerre civile déclenchée en 2013, opposant ses partisans à ceux de Riek Machar, et qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts.
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