Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

En modèle d'hospitalité, l'Ouganda accueille un sommet sur la solidarité pour les réfugiés

En modèle d'hospitalité, l'Ouganda accueille un sommet sur la solidarité pour les réfugiés

Ouganda

Publié le 10-05-2017 * Modifié le 22-06-2017

Kampala, la capitale ougandaise accueille dès les jeudi 22 et vendredi 23 juin 2017 un sommet sur la solidarité pour les réfugiés. Organisé par l’Ouganda et les Nations unies, ce grand sommet permettra non seulement de lever des fonds pour soutenir la politique d’accueil de réfugiés de l’Ouganda, mais aussi de vendre le modèle ougandais. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres se trouve déjà dans la capitale ougandaise Kampala d’où il présidera le sommet en compagnie du président ougandais Yoweri Museveni.

Plus de 500 personnalités dont les chefs d’Etat somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, gabonais Ali Bongo, zambien Edgar Lungu, de même qu’Alpha Condé le chef de l’Etat guinéen, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine ou encore le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, sont attendues à cette rencontre.

Ce sont quelque 2 milliards de dollars que les deux partenaires entendent lever pour supporter l’accueil des réfugiés en 2018.

En effet, l’Ouganda s’est imposé comme le premier pays hôte de réfugiés en Afrique – notamment en raison de la crise au Soudan du Sud – avec 1,2 million de personnes dont 900 000 Sud-Soudanais.

Malgré cet afflux record de réfugiés, qui n’est pas prêt de s’estomper – 400 000 sont attendus d’ici la fin de l’année – l’Ouganda n’entend pas fermer ses frontières. Bien au contraire, ce pays d’Afrique de l’Est entretient une politique d’ouverture “qui fournit aux réfugiés des terres, une éducation et une chance de travailler” à tous les arrivants afin qu’ils puissent se prendre en charge, confiait en mai le Premier ministre ougandais au micro de RFI.

Une vision certes salutaire, mais qui commence à peser lourd sur le gouvernement ougandais. “Mais leur afflux continu met la pression sur l‘économie et les infrastructures ainsi que sur l’environnement. Nous maintenons cette approche parce que nous savons que personne ne choisit d‘être un réfugié. Il n’y a pas si longtemps, beaucoup d’entre nous fuyions l’Ouganda”, a-t-il ajouté.

Lors de la journée mondiale des réfigiés le mardi, le chef de l’ONU a regretté que 80 % des réfugiés dans le monde soient accueillis par des pays en développement, entraînant “un impact dramatique” sur l‘économie, la société et la sécurité de ces pays. Antonio Guterres a donc exhorté les gouvernements, surtout ceux d’Europe, à revoir à la hausse leurs quotas d’accueil des réfugiés, en dépit de la surveillance de leurs frontières.

Voir plus