Royaume-Uni
L’incendie qui a ravagé dans la nuit de mardi à mercredi une tour de logements sociaux à Londres a fait au moins 12 morts et la colère montait parmi les résidents qui mettaient en cause une gestion jugée très déficiente.
Des 78 personnes hospitalisées, 18 étaient dans un état critique, et de nombreuses personnes restaient portées disparues, laissant craindre un bilan beaucoup plus lourd.
“Une opération de recherche complexe sur plusieurs jours” s’engage désormais, selon Stuart Cundy, commandant à la Metropolitan Police, qui ne s’attendait pas à trouver d’autres survivants.
“J’ai entendu crier de partout et vu des gens sauter de leur fenêtre. La tour était complètement en feu. C‘était l’horreur”, a raconté à l’AFP Khadejah Miller, qui habite un immeuble voisin et a été évacuée par précaution.
D’autres témoins ont vu des parents jeter leurs enfants par la fenêtre pour tenter, dans un geste désespéré, de les sauver du brasier qui ravageait cette tour comportant 120 appartements sur 24 étages, près du quartier chic de Notting Hill, dans l’ouest de Londres.
La façade de la tour Grenfell, datant de 1974, était presque complètement calcinée mercredi après-midi. Alors que quelques flammes étaient encore visibles à la mi-journée, la cheffe des pompiers de Londres Dany Cotton, qui a reconnu n’avoir “jamais vu quelque chose d’une telle envergure”, a écarté la possibilité d’un effondrement de l’immeuble. Des ingénieurs inspectaient la structure.
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