Burkina Faso
De nouveaux véhicules devraient venir garnir le parc automobile de l’administration burkinabè. L’information a été donnée le 7 juin à l’issue d’un Conseil des ministres. Cette acquisition vient combler la vente, en 2016, de 1 546 véhicules dont disposait l’administration.
Dans la sphère politique, le projet gouvernemental est loin de faire l’unanimité. L’UPC, principal parti d’opposition, a été le premier à réagir. Le parti de Zéphirin Diabré pense que les fonds alloués à l’achat des véhicules doivent être consacrés à des secteurs où l’urgence est plus évidente.
“Dans ce contexte de morosité de l’économie, d’insécurité et de vie chère, ce gouvernement devrait agir selon des priorités, au lieu d’engager des dépenses aussi floues qu’impertinentes”, écrit le parti dans un communiqué.
La formation politique en veut pour preuve “le manque criard de matériels” dans les hôpitaux publics, “la vétusté des infrastructures et, surtout, la misère des malades trainant dans les couloirs et le scanner en panne depuis trois semaines”. Un constat qu’a certainement dû faire le Premier ministre Paul Kaba Thiéba lors d’une visite à l’hôpital Yalgado Ouédraogo la veille du Conseil des ministres, insiste le communiqué.
L’objectif derrière cette note est non seulement de susciter l’abandon du projet par le gouvernement, mais en outre, d’exiger une enquête sur la vente des 1 546 véhicules en 2016. Le gouvernement n’a toujours pas réagi à cette sortie musclée de l’UPC.
Depuis plusieurs mois, le président Roch Marc Christian Kaboré est sous le feu des critiques. Il est notamment accusé par l’opposition d’une “gestion chaotique” du pouvoir et de peiner à entrer dans son costume de président. Des critiques rejetées par le camp présidentiel.
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