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RCA : le MLCJ attend des réponses à ses revendications

Crise politique

Des ouvriers à l‘œuvre sur ce chantier à Birao, à 1200 kilomètres de Bangui en République Centrafricaine sont des combattants du Mouvement des Libérateurs centrafricains pour la justice Centrafrique, composé à 90 % des musulmans. Un groupe politico-miliatire issu de l’ex-mouvement séleka qui a renversé l’ex-président François Bozizé en 2013.

Ces populations disent avoir pris les armes pour dénoncer ce qu’elle appellent la marginalisation de leur préfecture.
« Le MLCJ a pris les armes parce que nous sommes oubliés par le pouvoir central de Bangui, depuis l’indépendance nous n’avons pas de routes, pas d’hôpitaux, ni des écoles, ni de l’eau potable, c’est pour cela que nous voulons montrer aussi que nous sommes aussi nous sommes des Centrafricains à nos frères de la capitale, voila la raison qui nous a poussé à prendre les armes. », a déclaré Gilbert Toumou-Deya.
Son mouvement revendique environ 1000 combattants. Avec une assise sur une bonne partie du terrirtoire centrafricain selon son chef. ‘‘Nous contrôlons les frontières du Soudan avec le Darfour, nous contrôlons aussi les frontières du Tchad, nous sommes partout dans la préfecture de la VAKAGA au Nord Est’‘, affirme Gilbert Toumou-Deya.

Grace au programme DDR , désarmement, démobilisation, réinsertion. Les combattants du MLCJ qui travaillent sur ce chantier gagnent environ 6 dollars par jours. Cette activité permet ainsi une réduction du banditisme dans la ville. Mais le numéro un du MLCJ appelle à l’application totale de l’ accord de Bangui.
‘‘si nous faisons la révision de ces accords, il ya l’intégration dans les corps en uniforme de ces combattants, il ya aussi la formation socio-économique, et nous voulons que ces accords soient respectés’‘, a déclaré le patron du MLCJ.

Le chef du MLCJ menace de déterrer la hache de guerre si les principales revendications de son mouvement ne sont satisfaites. Pas une bonne nouvelle pour la RCA en proie à l’instabilité depuis 4 ans.