Cameroun
“Je suis dans l’eau”. C’est le nouveau concept qui émerge sur la toile camerounaise. Cette nouvelle tendance, à la limite du cynisme, tire son origine de la disparition de l‘évêque de Bafia, au Cameroun que l’opinion estime s‘être suicidé.
La toile camerounaise n’en finit pas de polémiquer sur la disparition de Jean-Marie Balla Benoît, évêque de Bafia porté disparu depuis ce mercredi 31 mai. Dans son véhicule, retrouvé près du pont de la Sanaga, dans le centre du Cameroun, quelques indices laissant croire à un suicide. Sa pièce d’identité et surtout un petit mot glacial couché sur une feuille à l’effigie du clergé : “Ne me cherchez pas, je suis dans l’eau”.
Mais sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, ce n’est pas tant la disparition du prélat qui anime les débats, mais sa supposée lettre d’adieu. Et très vite, l’affaire a tourné à la dérision avec un challenge dénommé “Je suis dans l’eau”, avec à la solde la confection de tee-shirt et même d’un titre spécial. Florilège de quelques réactions.
Le rappeur One Love qui a probablement voulu surfé sur la vague de succès du “Je suis dans l’eau challenge” a sorti un titre éponyme. Parallèlement à toute cette ébullition, les recherches pour retrouver le corps de l‘évêque se sont poursuivies ce jeudi, sans résultat.
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