Cameroun
L’opposition camerounaise ne veut plus rester silencieuse sur ce qu’elle qualifie de ‘‘meurtres’‘ qui auraient été perpétrés par les forces de l’ordre dans les régions anglophones du pays, elle a décidé de faire la lumière sur ces événements à travers une commission d’enquête.
La Social Democratic Front (Sdf), le principal parti de l’opposition a pris cette décision lors d’un comité exécutif national qui a eu lieu ce samedi à Bamenda, ville anglophone.
Le Sdf accuse ‘‘le régime de M. (Paul) Biya’‘ de mener une guerre non déclarée (aux) citoyens ‘’ des régions anglophones. Il ‘‘condamne avec fermeté la militarisation’‘ des deux régions, ‘‘les atteintes aux droits de l’homme, les enlèvements, les punitions collectives et l‘état d’insécurité organisé par le régime de M. Biya’‘ dans ces régions.
Suite aux manifestations dans la partie anglophone, de nombreux cas de viols, de disparitions, d’enlèvement et de morts, sont imputés aux forces de l’ordre dans les régions du Nord et du Sud-Ouest.
La principale formation politique de l’opposition a à travers son communiqué final dénoncé les procédures judiciaires qui ont lieu en ce moment. 74 personnes sont poursuivies devant le tribunal militaire pour ‘‘terrorisme’‘.
Estimée à environ 20% de la population camerounaise (23 millions), la minorité anglophone proteste contre ce qu’elle qualifie de ‘‘marginalisation’‘. Certains anglophones exigent l’instauration du fédéralisme tandis que d’autres réclament la partition du pays.
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