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Guinée-Bissau : le retrait de la force ouest-africaine retardé

Guinée-Bissau : le retrait de la force ouest-africaine retardé

Guinée-Bissau

Le retrait de la force ouest-africaine en Guinée-Bissau Ecomib, initialement programmé sur deux mois à partir de ce vendredi, a été retardé, sans qu’un nouveau calendrier soit disponible, a affirmé un responsable militaire de l’Ecomib à l’AFP à Bissau.

Cette force de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 membres) est déployée depuis mai 2012 – après un coup d’Etat militaire le 12 avril 2012 – dans le but d’aider à sécuriser le processus de transition politique en Guinée-Bissau.

Ses troupes, qui s’occupent notamment de la protection des personnalités et des édifices publics, devaient commencer à se retirer du pays à partir de vendredi et jusqu’au 30 juin, avait annoncé la Cédéao diffusé le 24 avril.

“Le plan de retrait a été établi et envoyé à Abuja”, siège la Cédéao, qui “n’a pas encore donné l’ordre” de partir, a affirmé le responsable militaire à l’Ecomib ayant requis l’anonymat, précisant ne pas être en mesure de fournir de nouveau calendrier.

“Il faut démonter un certain nombre de matériel, les ranger avant de les transporter. Tout cela demande du temps et des moyens qui ne sont pas encore disponibles” et une fois l’ordre de départ donné, “il faut au moins deux à trois semaines pour ranger”, a-t-il expliqué.

De même source, la force ouest-africaine a atteint jusqu‘à 700 hommes et en compte actuellement environ 500, essentiellement des Nigérians, des Sénégalais et des Burkinabè.

Ce projet de départ avait suscité des appréhensions dans certains milieux à Bissau, où la crise politique persiste en dépit de plusieurs initiatives de médiation.

La Guinée-Bissau traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par le président José Mario Vaz de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), auquel appartient aussi M. Vaz.

Désigné en novembre 2016 pour sortir de la crise, le nouveau Premier ministre Umaro Sissoco Embalo, a prêté serment avec son gouvernement en décembre, mais le PAIGC l’a rejeté, comme ses prédécesseurs, accusant M. Vaz d’avoir violé le dernier accord en date conclu dans le cadre d’une médiation de la Cédéao.

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