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Burkina Faso : deux fonctionnaires enlevés dans le Nord

Burkina Faso : deux fonctionnaires enlevés dans le Nord

Burkina Faso

Deux fonctionnaires burkinabè ont été enlevés jeudi par des hommes armés dans le nord du Burkina Faso, près de Tin-Akoff, à la frontière avec le Mali, a rapporté le ministère de la Sécurité.

Des “assaillants ont pris en otage deux personnes” dans la localité d’Ina-Bao, un agent de la direction de l’eau et de l’assainissement et le représentant de cette direction auprès de la mairie de Tin-Akoff, selon un communiqué signé du ministre Simon Compaoré.

L’attaque, survenue le “27 avril aux environs de 10h” (locale et GMT), est l’oeuvre de “deux individus armés sur une moto (qui) ont attaqué une équipe” composée de quatre personnes de la direction régionale du ministère de l’eau et de l’assainissement, selon le texte.

Les deux autres membres de l‘équipe ont été laissés libres, a-t-on précisé au ministère de la Sécurité.

“Des instructions ont été données aux forces de défense et de sécurité et des contacts pris avec les pays voisins pour retrouver les deux compatriotes enlevés”, a-t-il souligné.

Cible d’attaques jihadistes depuis avril 2015, c’est la première fois que le Burkina enregistre un enlèvement de ses propres ressortissants.

En janvier 2015, un couple australien, le Dr Keneth Elliot et son épouse Jocelyn, avaient été enlevés à Djibo, localité située à la frontière avec le Mali et le Niger lors d’une action apparemment coordonnée avec l’attentat de Ouagadougou (30 morts).

Mme Elliot avait ensuite été libérée après un an de captivité, son époux demeurant toujours entre les mains du groupe jihadiste Ansar Dine de l’ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly, qui a revendiqué l’enlèvement.

En avril 2015, un Roumain, Iulian Ghergut, avait également été enlevé par des jihadistes du groupe Al-Mourabitoune, lié à Al-Qaida. Là aussi, l’otage est toujours en captivité.

Le Nord du Burkina, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015.

Les habitants de la zone vivent dans la psychose des attaques qui ont déjà causé la mort de plusieurs civils.

Les forces de sécurité semblent pour le moment incapables d’enrayer ces attaques, note une source militaire sous couvert d’anonymat.

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