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Afrique du Sud : accroître l'esprit d'entreprise pour endiguer le chômage

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Les jeunes en Afrique représentent la proportion la plus importante de la population. On s’attend à ce que d’ici à 2050 ils dépassent la barre d’ 1 milliard. Au vu de cela, la question du chômage croissant s’impose comme un défi, selon les estimations actuelles, 45% des jeunes diplômés universitaires en Afrique sont au chômage.

L’Afrique du Sud ne fait pas exception. Dans cette deuxième partie de « en route pour Durban », nous nous penchons sur ce que le gouvernement sud-africain fait aussi bien booster un environnement favorable aux demandeurs d’emploi, mais aussi aux créateurs d’emplois.

Dans un monde en plein essor de nos jours, aller à l’essentiel devient de plus en plus important et l’innovation joue un rôle important dans la façon dont les entreprises sont gérées. La mise en place de nouvelles idées ainsi que la modification de celles existantes sont devenues la norme, plus encore dans une société dynamique, comme celle d’Afrique du Sud.

Tsietsi Maleho : GM, Skills Development M&E and Partnerships, The Innovation Hub


En général, nous incubons les entreprises dans les secteurs de la bioéconomie, ce sont des entreprises de biotechnologie, nous incubons également des entreprises bio, ce sont des sociétés d‘énergie renouvelable et nous incubons enfin les entreprises dans les industries mobiles, des TIC. Au total, dans le parc, il y a près de 250 entreprises. “

Créé il y a 16 ans, le parc technologique soutient également les nouveaux entrepreneurs issus des townships.

“Au total, nous en avons environ sept. Ils s’appellent eKasi Labs, ce sont des programmes d’incubation dans les townships. À la fin de l’année prochaine, nous aurons très probablement environ 10 de ces programmes de laboratoires eKasi. Au total, nous avons environ 150 entrepreneurs que nous suivons dans les townships et je pense que c’est grâce à la création de petites entreprises que nous pourrons enregistrer une baisse du taux de chômage “.
.”

L’innovation n’est pas seulement confinée dans le parc technologique, ici dans la circonscription de Maboneng, au centre-ville de Johannesburg, les rues sont vivantes, Transformant ce qui était considéré comme une zone de laisser aller en une communauté dynamique en moins d’une décennie.

Bheki Dube : Directeur financier, Curiocity Hostels

“De toute évidence, avec les développements et les restaurants, elle devient la silicon valley de l’entrepreneurait à Johannesburg. Ainsi, nous avons maintenant plus de 2 000 starts up qui sont operationelles dans cette zone. Elles vont des entreprises d’architecture, des studios créations, aux restaurants. Il ya donc beaucoup de jeunes start-up qui ont decide de marrer leurs activites ici. »

Bien que les nouvelles idées prospèrent, l‘éducation joue un rôle important pour ce qui est de doter les chefs d’entreprise de demain de compétences solides

Directeur exécutif, Marketing, Digital & IT, Gordon Institute of Business Science

“Nous avons ce que nous appelons l’académie de développement de l’entreprise, cela fait partie de notre activité qui est largement parrainée par les grandes entreprises et ce sponsoring permet d’offrir des programmes d‘éducation à l’entrepreneuriat destinés aux start up et aux petits entrepreneurs. Ainsi, les grandes entreprises soutiennent les petites entreprises dans leurs phases de croissance et nous avons inséré plus de 1 700 entrepreneurs dans ce programme avec le soutien des bienfaiteurs qui ont mis de l’argent dans cette initiative. »

Dans tout le pays, une nouvelle génération d’entrepreneurs continue d‘émerger. C’est le cas de Neil du Preez, qui a créé des mini-taxis électriques pour offrir des transports à faible coût et soucieux de l’environnement.

Neil du Preez : fondateur, Mellow Cabs

« L’idee de mettre sur pied Mellow Cabs est née d’un constat sur place ici en afrique du sud, nous n’avions pas accès aux transports en commun, ce qui m’a semblé un très gros problème. Les transports en commun sont vraiment un facteur permettant à l‘économie de se développer, le transport des personnes et des biens est vraiment nécessaires en Afrique “.

Son parcours est loin d’avoir ete un long fleuve tranquille

“Oh oui, c‘était vraiment difficile. Au début, j’ai dû financer le projet moi-même. J’ai vendu la maison de ma famille pour nous permettre de nous maintenir a flot financierement et, alors que le projet a évolué, nous avons eu la chance de trouver des investissements providentiels. L’investissement des anges d’affaires nous a également apporté beaucoup, cela nous aidé pour la recherche et le développement, et tout récemment, nous avons eu de la chance avec la Société sud-africaine de développement industriel qui a decide de nous soutenir egalement pour notre projet.’‘

Malgre les difficultes il a de grandes ambitions pour l’avenir

“Nous allons augmenter nos capacites avec une flotte de 40 véhicules. Nous avons eu des negociations très réussies concernant une expansions au Kenya et au Nigéria, qui, je pense, seront nos prochaines étapes africaines. Et puis nous avons également un projet pilote en cours en Belgique et un autre en France.

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