Famine en Afrique
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, dont le directeur général vient d’effectuer une visite au Tchad et au Nigeria, signale l’urgence d’intervenir face aux conséquences du terrorisme.
“Il est essentiel d’intensifier immédiatement l’aide destinée aux communautés rurales menacées par la faim et vivant dans le bassin du Lac Tchad, une région déchirée par les conflits”, a déclaré aujourd’hui José Graziano da Silva, lors de sa visite dans l’une des zones affectées par les conflits, au nord-est du Nigeria.
“Nous ne pouvons nous passer de la prochaine campagne de semis, car il n’y aura aucune autre récolte importante avant 2018. Si nous ne parvenons pas à relancer la production agricole dès maintenant, les souffrances liées à la faim s’aggraveront et se généraliseront, tandis que la dépendance à l’aide extérieure se poursuivra à l’avenir. Il est temps d’agir maintenant” a-t-il ajouté.
À la veille du début de la campagne agricole, des inquiétudes se font jour dans certaines localités de l’Extrême-Nord du Nigeria où les paysans rechignent à se rendre dans les champs, par peur de tomber sur des engins explosifs dissimulés par les terroristes de Boko Haram.
Une situation qui hypothèque également le travail des humanitaires, dont les financements se font de plus en plus rares. Ces derniers sont toujours dans l’attente des 672 millions de dollars promis par les bailleurs de fonds lors de la Conférence d’Oslo de février dernier.
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