Afrique du Sud
L’ancienne présidente de l’Alliance démocratique, la principale formation politique de l’opposition en Afrique du Sud devant la commission juridique de son parti.
Helene Zille est accusée d’avoir heurté les consciences de certains de ses compatriotes en postant un tweet au mois de mars dans lequel elle défend la colonisation. Pour ceux qui pensent que la colonisation a uniquement été négative avait-elle indiqué, pensez à l’indépendance de la justice, aux infrastructures routières, à l’eau courante…
Une position vivement critiquée sur les réseaux sociaux, et qui a entraîné la réaction du Comité exécutif de son parti. Face à la polémique, Helene Zille s’est finalement excusée. Mais le parti craint que cette sortie d’Helen Zille n’affecte une grande partie de son électorat noir lors des élections de 2019 et jette par la suite un discrédit sur l’ambition de ce parti de se défaire de l’image de parti des blancs.
L’Alliance démocratique a obtenu 27% de voix lors des dernières municipales. Et surfant sur la popularité de son jeune dirigeant Maimane Mmusi, le parti a réussi en s’alliant avec d’autres partis, à prendre le contrôle de plusieurs grandes villes comme Johannesburg et Pretoria, la capitale historiquement contrôlée par l’ANC.
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