Niger
Mahamadou Issoufou cédera son fauteuil en 2021, à la fin de son second quinquennat.
Le président nigérien a laissé entendre samedi soir à la télévision nationale qu’il quittera le pouvoir de manière démocratique. Réélu en 2016 à la suite d’une élection controversée, il souhaite respecter la Constitution qui limite à deux quinquennats le mandat présidentiel.
Dans un pays où le processus démocratique est souvent interrompu par des coups d‘États militaires, c’est un coup d‘éclat que vient de réaliser le président, se positionnant comme l’homme de l’alternance pacifique. “Moi, je suis un démocrate dans l‘âme, je n’ai pas cette arrogance de penser que je suis un homme providentiel irremplaçable”, a-t-il martelé sur les antennes de la télévision nationale.
En promettant de passer le témoin à un autre nigérien que ses compatriotes auront choisi, Mahamadou Issoufou refuse ainsi de se mettre au diapason des reformes constitutionnelles adoptées par certains présidents africains pour se maintenir au pouvoir. Ce fut le cas de son prédécesseur Mamadou Tandja, renversé en 2010 pour avoir fait sauter le verrou constitutionnel.
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