République démocratique du Congo
L’attente aura été longue pour la famille et l’organisation dont faisaient partie les victimes. Le gouvernement a annoncé ce mardi que les dépouilles de l’Américain Michael Sharp et de la Suédoise Zaida Catalán, deux experts de l’ONU ont été retrouvés lundi 27 mars, près de la rivière Moyo, au Kasaï central. Ils avaient disparu depuis le 12 mars près de ce cours d’eau.
Si un certain doute avait été évoqué à la découverte des deux corps, ce doute est enfin levé. Le gouvernement congolais a confirmé ce mardi qu’il s’agit bien des deux experts de l’ONU. Un troisième corps, celui de l’interprète des deux agents onusiens, a également été découvert, a fait savoir le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende.
“La femme a été décapitée et le corps de l’homme est entier”, a-t-il précisé. Les deux travailleurs de l’ONU avaient été enlevés le 12 mars en même temps que quatre Congolais qui leur servaient d’accompagnateurs.
Pour l’heure, la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUSCO) n’a pas voulu commenter les derniers développements de l’affaire. Mais le 15 mars, le patron de cette mission, Maman Sidikou évoquait des “conséquences sérieuses” en cas de malheur aux deux agents de l’ONU.
Le Groupe d’experts onusiens sur la RDC est composé de six personnes nommées chaque année par le secrétaire général de l’ONU. Ce groupe est chargé de réaliser un rapport sur les mouvements illicites d’armes sur le territoire congolais, déstabilisé par de nombreux groupes rebelles depuis la fin de la deuxième guerre du Congo (1998-2003).
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