Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

RDC : la police accuse des rebelles d'avoir massacré 39 agents

RDC : la police accuse des rebelles d'avoir massacré 39 agents

République démocratique du Congo

La police nationale congolaise (PNC) a accusé lundi des rebelles d’avoir massacré 39 de ses agents au Kasaï, région du centre de la République démocratique du Congo en proie à la violence depuis plus de six mois.

Selon un communiqué du porte-parole de la PNC, les victimes seraient tombées vendredi matin dans une “embuscade” tendue par des miliciens Kamwina Nsapu à Kamuesha, à environ 75 km au nord-est Tshikapa, capitale de la province du Kasaï, alors qu’elles circulaient à bord de deux camions de transport de troupes.

Les 39 “vaillants policiers” ont été “enterrés par leurs bourreaux dans une fosse commune (sur le) lieu du massacre”, ajoute le colonel Pierre-Rombaut Mwanamputu.

Les assaillants ont également volé “deux camions de police de transport de troupes (…) avec en leur sein un importante cargaison (de matériel et d’)équipements de maintien de l’ordre”, selon l’officier.

La PNC “condamne énergiquement ce massacre” et précise qu’elle “tient à rassurer l’opinion que des dispositions urgentes ont été prises pour mettre définitivement un terme à l’insécurité qui sévit dans cette partie de la République par la mise hors d‘état de nuire” des partisans de Kamwina Nsapu.

La rébellion Kamwina Nsapu porte le nom d’un chef coutumier local entré en conflit avec le pouvoir central et tué par les forces de l’ordre en août. Elle a été accusée par l’ONU de recruter des enfants et d’avoir commis de nombreuses atrocités.

En face, les forces de l’ordre se voient régulièrement reprocher par les Nations unies de faire un usage disproportionné de la force contre des miliciens armés essentiellement de bâtons et de lance-pierres.

Depuis le début de la rébellion, les violences ont fait au minimum 400 morts au Kasaï. Mi-mars, la justice militaire congolaise a annoncé avoir arrêté sept soldats dans le cadre d’une enquête diligentée après la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo mettant en cause un peloton militaire dans un massacre présumé perpétré au Kasaï-oriental.

Voir plus