République démocratique du Congo
Les premières réparations aux victimes devraient être perçues ce vendredi. Les avocats de la défense ont estimé ce dédommagement à plus de 16,4 millions de dollars. Il concerne les proches des 200 personnes massacrées en 2003 dans le village de Bogoro par la milice de Germain Kantaga, lui-même condamné à douze ans de prison pour crimes contre l’humanité.
Selon plusieurs sources proches du dossier, la chambre de première instance II de la Cour pénale internationale va prononcer son ordonnance de réparation aux victimes ce vendredi 24 mars.
« La réparation doit replacer la victime dans une situation aussi proche que possible de celle qui était la sienne avant que ladite faute ne soit commise », avait affirmé le représentant légal des victimes, Fidel Nsita Luvengika.
Un bilan des dégâts causés par la milice de M. Katanga a été fait par M. Luvengika. Il s’agit de « 228 maisons détruites, évaluées à 600 dollars chacune ; une école, estimée à 22 400 dollars, la perte de plusieurs vaches, estimée à environ 474 000 dollars. », par ailleurs, il souhaite que le juge place ‘‘une valeur monétaire sur la perte d’un parent ou d’un proche, ou sur les dommages subis en cas de viol, de mutilation ou de revenus dérobés’‘, selon le magazine Jeune Afrique.
Le régime de réparations est une première dans l’histoire de la CPI. Une compensation qui pour certains est loin de terminer les tueries dans cette région. Car s’il est vrai que Germain Katanga est en prison, ses frères d’armes continuent à commettre des atrocités. Alors « pour nous la plus grande réparation serait que Germain et les siens s’engagent à ne plus commettre de tueries, massacres et pillages contre la population », a déclaré à l’AFP, Salomon Kisembo Byaruhanga, chef du groupement Babiase à Bogoro.
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